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AUTISSIER Isabelle

Le naufrage de Venise

Stock

Venise, la belle, la splendide vient d’être emportée par une vague gigantesque. Que s’est-il passé ? l’auteur nous entraîne dans les ruines de Venise en essayant de nous expliquer les raisons d’une telle catastrophe. La famille Malegatti symbolise les traditions vénitiennes grâce à la mère, la course au profit avec la figure du père et la prise de conscience écologique sous les traits de la fille Léa. Belle analyse d’une situation catastrophique. On passe des splendeurs architecturales vénitiennes au désastre écologique. Mais n’oublions pas…. les ruines attirent les humains et la prospérité !

DA COSTA Mélissa

La doublure

Albin Michel

A la suite d'une rupture amoureuse, Evie rencontre Pierre qui lui propose un travail : devenir l'assistante personnelle de Clara sa femme peintre. Evie découvre un couple fascinant qui lui ouvre les portes d'un monde doré. Mais dans ce triptyque inquiétant et malsain va se dérouler une tragédie grecque, voire biblique. Plongée dans le monde de l'art et de la peinture avec des références artistiques et religieuses.

HOWARD Elizabeth J

La fin d’une ère  (la saga des Cazalet T. 5)

Table ronde

Suite et fin de la saga des Cazalet.

L’action se déroule 18 ans après le tome 4. Epilogue touchant qui conclut avec élégance cette saga. La nouvelle génération de frères, soeurs, cousins, cousines, apporte joie et espérance alors que les années 60 se profilent. Les femmes de la famille doivent désormais trouver un équilibre entre leurs aspirations personnelles et l’éducation des enfants.

LARREA Maria

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent

Grasset

En 1943 dans une Espagne franquiste, en Galice, Dolores donne naissance à Victoria. Puis à Bilbao, Josepha accouche de Julian. (Deux vies abandonnées aux religieux). Après une enfance malheureuse et des années plus tard, les deux orphelins se rencontrent. Ils s’aiment et fuient ensemble la dictature pour Paris. De cette union, en 1979, Maria (la narratrice) voit le jour. Une vie difficile, (confrontée parfois à la violence). De cette famille d’immigrés, elle veut s’extirper et réussir. C’est à 27 ans, qu’elle découvre un mensonge sur ses origines. Bouleversée, elle va mener une enquête, (afin de comprendre de qui elle est  la fille), qui va la conduire à Bilbao, là où tout a commencé.

PANASSENKO Polina

Tenir sa langue

Editions de l’Olivier

Polina est née en Union Soviétique. En 1991, quand l’URSS devient Russie, sa famille s’installe en France, à St Etienne. La petite Polina découvre le français à l'école maternelle. Tous les étés elle retourne en Russie dans la datcha de ses grands-parents. Elle navigue entre 2 langues, entre 2 modes de vie. Arrivée à l’âge adulte, elle veut changer son prénom Pauline en Polina. Un style original,  des jeux de mots bilingues, un ton sarcastique ne sont pas convaincants.

ROBERT DIARD Pascale

La petite menteuse

L’iconoclaste

Premier roman d’une chroniqueuse judiciaire qui met face à face une jeune femme en appel d’un procès pour viol et son avocate pénaliste. Le temps a passé et la situation de la victime a évolué si bien que la nature même de l’affaire va en être totalement bouleversée. Dans un texte d’une efficacité et d’une sobriété remarquables, l'auteur nous plonge au plus près de ses personnages, de leur psychologie et interroge aussi bien notre société et la question de l’intime conviction. Un roman qui donne à réfléchir.